La commune porte le nom de Saint-Vital, son patron, martyr à Ravenne. Ce toponyme est parfois déformé en St Vial (XVe-XVIIIe siècles), forme populaire de St-Vital. La population était de 255 habitants en 1776, 401 habitants en 1801. Elle était retombée à 246 habitants en (livre de 1882).
Une voie romaine traversait l'actuel territoire de St-Vital ; les toponymes Etraz-Dessus et Etraz-Dessous l'indiquent. Une inscription au dieu des marchands et des voyageurs, Mercure, est encastrée dans le mur de l'église. On peut se demander si l'église, bâtie sur une éminence, ne succède pas à un lieu de culte païen. Dans le village, on rencontre plusieurs portes avec arc en accolade du XVè siècle. Différentes familles nobles ont habité ou ont eu des possessions à St-Vital : par exemple noble Aymonet et Peyronnet de St-Vital, noble César-Durat. Par manque de document, l'histoire de ces familles est difficile à établir.





Lors du partage des paroisses entre l'archevêque et le Chapitre Saint-Pierre, St-Vital fut dans le lot de l'archevêque.
En 1634, le chevet de l'église avait une forme romane en cul-de-four avec fenêtre ; l'archevêque ordonna de la boucher. Elle a subi des transformations après la Révolution ; déjà en 1791, l'archevêque la jugeait indécente.

A la fin du XVIIIè siècle, St-Vital avait une école. Par testament du 13 décembre 1784, le curé Christophe Piffet augmente la dotation et ordonne que, pour éviter toute confusion dans l'école et dans l'enseignement, le maître nommé ne soit obligé d'enseigner gratuitement que huit écoliers de St-vital, six de Frontenex et deux de Fournieux, en choisissant de préférence dans les familles les plus pauvres, des enfants sages et de bonne réputation ; de toute façon le nombre d'élèves, compris les payant, ne devait pas excéder vingt, afin que le maître ne soit pas surchargé et qu'ainsi l'enseignement soit mieux fait.
(texte tiré du Dictionnaire des Communes, Arrondissement d'Albertville, par l'abbé Hudry, p.290).
 

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